Avec la volonté constante de développer l’entrepreneuriat et de consolider le tissu des entreprises de proximité, l’UPA agit contre toutes les formes de concurrence déloyale.
Ainsi le régime des auto-entrepreneurs qui générait des destructions d’entreprises a été aménagé et ses ressortissants contribuent aujourd’hui au moins partiellement, à l’effort de formation, à la fiscalité locale et à la protection sociale, comme les autres entreprises.
De la même façon, l’UPA demande que la directive européenne sur les travailleurs détachés soit profondément et rapidement modifiée de sorte que les travailleurs étrangers soient soumis aux règles du pays d’accueil, non seulement en terme de rémunération mais également en matière de charges sociales.
La même problématique s’applique aux taxis dans leur combat contre la société Uberpop. Il n’est pas acceptable que pour une même prestation, des acteurs économiques soient assujettis à la TVA, soumis à charges sociales, alors que les autres sont exonérés de ces obligations.
La croissance économique et la création d’emplois ne peuvent reposer que sur l’organisation d’une saine concurrence pour tous les secteurs d’activité, en particulier le bâtiment et les travaux publics, la fabrication, les services, l’alimentation et l’hôtellerie-restauration. Il appartient au gouvernement de faire respecter les mêmes règles par tous ceux qui exercent une activité identique.
Au-delà, le développement d’une économie à deux vitesses pose le problème de l’avenir de notre système de protection sociale. Les entreprises de droit commun, affaiblies par la montée en puissance d’une offre économique échappant à toutes règles, ne pourront pas supporter à elles seules le poids financier de nos régimes de protection sociale.