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ENQUETE MENSUELLE DE L'UNION NATIONALE DES ENTREPRISES DE COIFFURE
  MAI 2021

 News du 17-05-2021
Résultats de l’enquête au titre des mois de mars 2021
Cette enquête a été menée du 12 avril au 3 mai 2021 et a rassemblé 651 réponses.
Profil des entreprises répondantesRésultats de l’enquête au titre des mois de mars 2021
Résultats de l’enquête au titre des mois de mars 2021
 

Cette enquête a été menée du 12 avril au 3 mai 2021 et a rassemblé 651 réponses.



 

Les salons situés dans ces emplacements, au-delà de ceux sont sous le coup d’une fermeture administrative et ce depuis fin janvier, souffrent davantage du déficit de visitorat que les collègues des centres-villes, bourg centre ou zone rurale.

Hors centre commercial :
 
- plus d’1 salon sur 2 (52,7 %) accuse une baisse de CA : pour 22,2 % cette baisse est comprise entre 1 et 10 %, pour 22,5 %, elle est comprise entre 11 et 29 % et 7,1 % des salons sont en grande difficulté avec une baisse supérieure à 30%.

Enquête mensuelle de l’Union nationale des entreprises de coiffure
 
- 3 salons sur 10 ont réalisé un CA identique à celui de mars 2019
 
- 17,2 % des salons ont enregistré une progression de leur CA.




Situation financière des entreprises :

 

Trésorerie
? 28,6 % des répondants déclarent une situation dégradée ou très dégradée de leur trésorerie, c’est
2,1 points de moins qu’en février.
? ce chiffre est de 43,5 % pour les entreprises situées en centres commerciaux, ce qui constitue
également une amélioration de 7,3 points par rapport à février. Cette amélioration peut probablement
s’expliquer par le fait que les salons concernés par les fermetures administratives totales ou
partielles ont touché le fonds de solidarité pour leurs pertes au titre du mois de février.
Situation financière
? La situation financière reste stable par rapport à février avec 25,9 % des salons qui considèrent que
leur situation financière est préoccupante ou très préoccupante.
? Ce chiffre est de 37 % pour les entreprises situées en centres commerciaux, soit une amélioration de
4 points par rapport à février.
Situation de l’emploi
La situation au regard de l’emploi s’améliore légèrement en mars :
? 13,8 % des salons ont l’intention d’embaucher (contre 10,7 % en février), 16,4% pour ceux situés en
centres commerciaux) avec des difficultés de recrutement toujours très forte respectivement de 67,4
% dans le 1er cas et 83,3 % dans le second cas.
Trésorerie
 
- 28,6 % des répondants déclarent une situation dégradée ou très dégradée de leur trésorerie, c’est 2,1 points de moins qu’en février.
 
- ce chiffre est de 43,5 % pour les entreprises situées en centres commerciaux, ce qui constitue également une amélioration de 7,3 points par rapport à février. Cette amélioration peut probablement s’expliquer par le fait que les salons concernés par les fermetures administratives totales ou partielles ont touché le fonds de solidarité pour leurs pertes au titre du mois de février.

Situation financière
 
- La situation financière reste stable par rapport à février avec 25,9 % des salons qui considèrent que leur situation financière est préoccupante ou très préoccupante.
 
- Ce chiffre est de 37 % pour les entreprises situées en centres commerciaux, soit une amélioration de 4 points par rapport à février.
 
Situation de l’emploi
 
La situation au regard de l’emploi s’améliore légèrement en mars :

- 13,8 % des salons ont l’intention d’embaucher (contre 10,7 % en février), 16,4% pour ceux situés en centres commerciaux) avec des difficultés de recrutement toujours très forte respectivement de 67,4 % dans le 1er cas et 83,3 % dans le second cas.

- A l’inverse, 10,5 % contre 12,8 % en février, ont l’intention de diminuer leur effectifs, ce chiffre est de 19,6% pour les salons situés en centres commerciaux, ce qui constitue également une amélioration par rapport à février où ce chiffre était de 23 %.


Enquête mensuelle de l’Union nationale des entreprises de coiffure
 
Enquête Besoin de Main d’oeuvre (BMO) publiée le 5 mai dernier par POLE EMPLOI
 
L’enquête BMO 2021 indique pour les entreprises du secteur Coiffure/Esthétique, regroupées dans cette enquête, et
interrogées fin 2020, que les intentions d'embauches sont en baisse dans le secteur par rapport à 2019 de 16,7% avec
un taux de difficulté de recrutement de 61,6%. C’est au total 15 790 postes qui seront à pourvoir en 2021
 
Recours au dispositif de chômage partiel
 
Dans notre enquête, 19,7 % des salons ont eu recours au chômage partiel en mars, c’est 2,2 points de plus qu’en février. Davantage d’entreprise ont eu recours au dispositif, du fait de la baisse durable de perte de CA.
 
Recours au chômage partiel : Source : ASP-DGEFP-Dares – Extraction du SI APART (mars 2020 à janvier 2021)
 
- De mars 2020 à janvier 2021, près de 248 millions d’heures de chômage partiel ont été indemnisées aux entreprises de coiffure.
 
- Sans surprise, ce sont les mois de mars 2020 (15,6%), avril 2020 (38,1%), mai 2020 (8,9%) et novembre 2020 (29,5%) qui ont enregistré les pics mensuels d’indemnisation.

- Au plus fort de la crise en avril et novembre, l’effectif moyen par demande était de 2,5 salariés et les montants indemnisés par salarié respectivement de 1 069 et 872 €. Cette différence peut notamment s’expliquer par une prise de jours de congés payés en novembre alors que cela n’avait pas été le cas en avril.

Projets d’investissement à court terme
 
- Plus d’1 entreprise sur 5 a toutefois des projets (22,2 %) c’est 1,3 point de plus qu’en février
 
- ce chiffre s’effondre pour les salons situés en centres commerciaux : alors que 18 % exprimait en février avoir des projets, ils ne sont plus que 6,5 % en mars.

Inquiétude par rapport à la pérennité de l’entreprise
 
- 47,4 % des répondants indiquent être inquiets ou très inquiets pour l’avenir de leur entreprise, ce chiffre est en recul par rapport à février où c’était le cas pour 53,4% d’entre eux.
 
- Les répondants dont le salon est implanté en centre commercial ou galerie marchande sont davantage préoccupés pour l’avenir : c’est en effet le cas pour 54,4 % d’entre eux.
 
Zoom sur le recours au prêt garanti par l’Etat (PGE) et ses modalités de remboursement.
 

- 49,5 % des entreprises répondantes ont fait appel à un PGE et 56,3 % d’entre elles ont utilisé ces fonds pour soulager leur trésorerie, ce chiffre monte à 65,4 % pour les entreprises situées en centre commercial.
 
- 44,8 des entreprises de coiffure ayant souscrit un PGE ont décidé de le rembourser au bout d’un an, les entreprises situées en centre commercial ne sont que 38,5 % à vouloir le faire. Ce résultat se démarque fortement des autres secteurs qui souhaitent davantage différer son remboursement (cf encart ci-dessous).

Enquête mensuelle de l’Union nationale des entreprises de coiffure
 
Accès au PGE : au 28 février 2021 (source extraction BPI)
 
 - 18 096 entreprises ont demandé un PGE dans le secteur de la coiffure sur 92 318 entreprises soit un taux de recours global de 19,6 %. Compte tenu du montant moyen, la majorité des PGE concerne quasi exclusivement la coiffure en salon. Ce taux de recours rapporté à la coiffure en salon est aux alentours de 28%.
 
-   9 prêts sur 10 (89,7%) ont été souscrit entre mars et août 2021
 
-  Le montant moyen est de 21 799 € : entre mars et août le montant moyen était de 22 087 €, et le montant moyen des prêts souscrits en septembre et février a baissé, il est de 18 300 €.

Modalités de remboursement choisi par les entreprises ayant eu accès au PGE (source : CP du 22/04/21 –
Fédération Bancaires française)

Au 16 avril 2021, sur plus de 459 000 PGE souscrit tout secteur confondu pour lesquels les entreprises ont exprimé un choix, 53 % ont choisi un amortissement avec année de décalage du capital, 14 % vont rembourser dès 2021, et 68 % attendront le plus longtemps possible (fin du prêt en 2026).

Sous réserve de l’adoption des textes législatifs et réglementaires, elles pourront proposer de souscrire un PGE jusqu’au 31 décembre 2021. La souscription d’un PGE pour faire face aux dettes d’exploitation est possible.

 

? A l’inverse, 10,5 % contre 12,8 % en février, ont l’intention de diminuer leur effectifs, ce chiffre est de
19,6% pour les salons situés en centres commerciaux, ce qui constitue également une amélioration
par rapport à février où ce chiffre était de 23 %.

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