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AUTO: LA FNAA ESTIME AVOIR ETE ENTENDUE - 12.5 MILLIONS D'EUROS SUPPLEMENTAIRES POUR LA SAUVEGARDE DES STATIONS-SERVICES
  NOTE CNAMS DU 21 SEPTEMBRE 2015

 News du 05-10-2015
* La FNAA salue l’initiative du Président de la République annonçant une enveloppe de 12,5 millions d’euros qui viennent s’ajouter au budget actuel de 2,5 millions en faveur de lamodernisation et le maintien en activité des stations-service notamment rurales.
 
*  Ce budget cumulé de 15 millions doit, selon les estimations de la FNAA, suffire à régler l’ensemble des 2 200 dossiers urgents encore en attente de financement pour partie au Fisac (Fonds d'Intervention pour les Services, l'Artisanat et le Commerce), sans compter les 500 demandes sans solution à ce jour concernant la nécessaire mais coûteuse remise en état environnementale des sites condamnés à fermer.
 
*  A cette fin, la FNAA a demandé au Président de la République de faire en sorte de réallouer une partie de ce budget à ces chantiers de dépollution, le Fisac ne pouvant pas prendre statutairement en charge ces dossiers spécifiques.
 
*  La FNAA a également demandé au Président de la République de maintenir ce dossier ouvert dans l’avenir, les critères actuels d’éligibilité du Fisac excluant encore de fait une majorité de petites stations-service toujours exposées à un danger de fermeture.
 
L’annonce faite le 14 septembre dernier par le Président de la République d’allouer un budget de 12,5 millions d’euros en plus de 2,5 millions déjà prévus en 2015 pour accompagner les stations-service en danger satisfait globalement la FNAA. Elle y voit pour la première fois la reconnaissance de ses efforts.
 
Depuis plusieurs années, avec détermination et constance, elle agit et tire la sonnette d’alarme auprès  des parlementaires, du Premier Ministre et par quatre fois déjà, auprès du Président de la République en février 2013, en juin 2013, en novembre 2014 et en juin 2015.
 
La FNAA considère en effet que ce budget global de 15 millions est un signe positif en faveur de la sauvegarde et la modernisation des stations-service, essentiellement rurales, qui sont en grand danger.
 
Elle estime que ce fonds exceptionnel alloué va accélérer le traitement des demandes d’aides faites il y a plusieurs années au CPDC et qui ont été reprises pour partie, par le Fisac.
 
Pour être efficace, la FNAA demande à ce qu’une partie de cette enveloppe soit réallouée, via le Ministère de l’Ecologie, aux détaillants en carburants ayant demandé une aide pour la fermeture de leur station, pour la remise en état environnementale du site.

Le Fisac n’ayant pas vocation à les financer, environ 500 dossiers sont aujourd’hui dans une impasse : les faibles moyens de ces professionnels ne leur permettent pas d’assumer financièrement des obligations environnementales pourtant essentielles à la protection de l’environnement.
 
La FNAA s’inquiète enfin et surtout pour l’avenir. Les critères d’éligibilité du nouveau Fisac excluent de fait une grande majorité des stations-service (chiffre d’affaires, station implantée dans un bourg d’une commune de 3000 habitants).

La FNAA a demandé solennellement au Président de la République d’aller au bout de sa démarche en poursuivant l’accompagnement des détaillants en carburants au-delà de la question de la gestion du stock des dossiers enregistrés au CPDC.

Elle maintient que sans cela, la désertification de la distribution de carburants ne sera pas suffisamment endiguée et qu'elle pénalisera durement des millions de Français pour qui l'automobile n'a pas de moyen alternatif de déplacement crédible.

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